Pastor (Dr) E. O. Abina
GOFAMINT
“Moreover, from the time that I was appointed to be their governor in the land of Judah, from the twentieth year until the thirty-second year of King Artaxerxes, twelve years, neither I nor my brothers ate the governor’s provisions. But the former governors who were before me laid burdens on the people, and took from them bread and wine, besides forty shekels of silver. Yes, even their servants bore rule over the people, but I did not do so, because of the fear of God” (Neh. 5:14,15).
One of the noble virtues which a Christian who wants to make heaven and enjoy serving God is walking, working and living in the fear of God. It is a virtue that one should passionately covet, because of its gains and blessings which cannot be quantified. But it is very unfortunate that when we look at what is happening in the church today, one would be sad because this noble virtue has been swept under the carpet. May the Lord deliver the Church. The kind of fear I’m talking about is reverential fear, not the kind of fear that people show to a wicked ruler who could kill and punish them, that is not the kind of fear I am talking about, that is a forced fear which many practise at their work place.
Many prayers have remained unanswered even though the petitioners and prayer leader shouted Jesus seven times or more. Destinies have been ruined or frustrated for lack of the fear of the Lord. Look at the case of Joseph for example, he is an example of a life lived in the fear of the Lord. Without a pastor, an Elder, a Sunday School teacher at close range to him, he said, “How then can I do this wickedness and sin against God” (Gen 39:9b) if it were not for the fear of God in him he would have given in to the offer of Portiphar’s wife and that only act would have ruined his destiny. Nobody would have made him a good reference point today. But because of the fear of God in him which he lived by choice both Christians and non-Christians make him a good reference personality even till date.
The Scripture passage of this message has to do with Nehemiah who also was an example of someone who lived his life in the fear of the Lord. His love for his country moved him to leave the lucrative and glorious job of being the cupbearer (the one who gave wine and other drinks to the King Artaxerxes, one of the most popular and powerful Kings in those days). After the work of rebuilding the fallen wall of Jerusalem was finished amidst persecution and serious opposition by the surrounding countries, his efforts and strategic approach to the work coupled with the power of God that backed him and the inhabitants of Jerusalem, the city became safe and worth living in. The wisdom he applied to do the impossible work was unparalleled. Why? Because he was a man who feared the Lord. His strategy and approach to the work has become a case study for those who want to succeed in their career even in the business world. The fear of the Lord gave him that wisdom.
French
«Dès le jour où le roi m’établit leur gouverneur dans le pays de Juda, depuis la vingtième année jusqu’à la trente-deuxième année du roi Artaxerxès, pendant douze ans, ni moi ni mes frères n’avons vécu des revenus du gouverneur. Avant moi, les premiers gouverneurs accablaient le peuple, et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d’argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n’ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu» (Ne. 5:14-15) (LSV).
Une des nobles vertus qu’un chrétien qui désire hériter le ciel et jouir de servir Dieu est de marcher, de travailler et de vivre dans la crainte de Dieu. C’est une vertu que l’on doit passionnément convoiter à cause de ces gains et de ces bénédictions indénombrables. Mais il est regrettable de noter que lorsque nous voyons ce qui se passe de nos jours dans l’église, l’on devient triste car le rideau a été tiré sur cette vertu noble. Que l’Eternel délivre l’église. Le genre de crainte dont il s’agit ici est la crainte révérencieuse et non pas le genre de crainte manifestée par les gens face à un chef méchant qui pourrait les punir voire les faire mourir. Ce n’est pas là le genre de crainte dont il s’agit, c’est-à-dire cette peur forcée que beaucoup pratiquent dans leur lieu de travail.
Beaucoup de prières sont restées inexaucées quoique les pétitionnaires ou dirigeants de prières aient crié Jésus sept fois et plus. Des destinées ont été ruinées ou frustrées par manque de crainte de l’Eternel. Remarque par exemple le cas de Joseph ; il est un cas de vie menée dans la crainte de l’Eternel. Sans aucun pasteur, ancien ni moniteur de l’Ecole de dimanche tout près de lui, il dit : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu?» (Ge. 39:9b). Si ce n’était pas à cause de la crainte de Dieu en lui, il aurait cédé à l’offre de la femme de Potiphar et ce seul acte aurait ruiné sa destinée. Personne n’aurait fait de lui une bonne référence aujourd’hui. Mais en raison de la crainte de Dieu en lui, ce qu’il a décidé de vivre par choix, les chrétiens et non chrétiens font de lui un bon caractère de référence jusqu’à nos jours.
Le passage de l’écriture de ce message a affaire à Néhémie qui était un exemple de quelqu’un qui vécut sa vie dans la crainte de l’Eternel. Son amour pour son pays l’incita à quitter son travail glorieux et lucratif qui était d’être échanson (celui qui donnait du vin et d’autres boissons au roi Artaxerxès, un des rois les plus puissants et les populaires à cette époque). Après que le travail de reconstruction de la muraille écroulée de Jérusalem fut terminée dans la persécution et dans une sérieuse opposition par les nations environnantes, ses efforts et son approche stratégique au travail conjugué à la puissance de Dieu qui l’avait soutenu lui et les habitants de Jérusalem, la ville devint sure et valut la peine d’être vécue. La sagesse qu’il appliqua à faire ce travail jugé impossible était sans pareil. Pourquoi ? Car c’était un homme qui craignait l’Eternel. Sa stratégie et son approche au travail sont devenues une étude de cas pour ceux qui veulent avoir du succès dans leur carrière et même dans le monde des affaires. La crainte de l’Eternel lui donna cette sagesse.
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